Jouer, poser, exister : quand l’image devient liberté

Rencontrez Lyséa 

Image d'introduction

Une femme de cran 

Au devant des grandes serres du Parc de la tête d'or, rencontrons Lyséa : une artiste qui, à travers le cinéma et l’image, a trouvé un chemin de liberté et de révélation de soi.

Les mots de Lyséa

Portrait de la personne

Jouer, poser, exister : quand l’image devient liberté

"Nous sommes tous des kaléidoscopes, il faut juste savoir quelles facettes de nous donneront davantage de couleur et de relief pour les nourrir sans limite."
 

Arrivée à Lyon en juillet 2024, j’ai rapidement ressenti que cette ville allait me plaire. Ce pressentiment s’est confirmé au-delà de mes attentes. Dans un coin de ma tête, une envie était déjà là depuis un moment : faire de la figuration au cinéma. Être à Lyon a rendu cela évident.

Pourquoi le cinéma ?

Parce que le cinéma, c’est souvent un voyage à travers des époques, des décors, des styles… Il éveille ma curiosité artistique. Moi-même, j’ai parfois été caméléon et j’ai goût pour les choses décalées, élégantes, raffinées.

Jouer un rôle, se glisser dans la peau d’un personnage, c’est un exercice subtil : un mélange d’observation, de présence, d’ancrage dans l’instant. C’est aussi un véritable travail intérieur :

  • L’écoute : être attentif à chaque indication, regard, ambiance.
  • La présence : habiter pleinement l’espace, sans surjouer.
  • La discrétion et la patience : deux qualités essentielles sur un plateau, dans l’attente, les répétitions.
  • Le corps devient langage. Il faut apprendre à se laisser traverser. Oser être vue. Accepter de ne pas tout contrôler.
  • Faire confiance : au cadre, à l’équipe, à l’instant.

Pour renforcer cette posture, je me prête également au jeu d’être modèle photo. Un excellent "remède" pour gagner en estime de soi, se découvrir autrement, s’accueillir sous différents angles, lumières, regards.

Depuis plusieurs mois, je m’essaye pleinement à la figuration au cinéma. Une expérience précieuse, où chaque tournage devient un terrain d’observation, d’apprentissage et de ressenti.

Aujourd’hui, je veux franchir une étape.

Je ressens le besoin d’aller plus loin. Passer des castings pour des petits rôles. Commencer à incarner des personnages. Prendre la parole à l’écran.

Je n’ai pas fait d’école de théâtre, mais j’ai vécu ! Je suis femme, maman. J’ai traversé des épreuves. Connu des contextes de travail exigeants. Fait des choix de vie forts. Vécu des moments de doute, de joie, de transformation. Autant de ressources intérieures que je peux mettre au service d’un rôle, avec justesse et authenticité.

Ce passage est un défi, mais il est possible. Il demande :

  • Une grande capacité d’observation : capter les dynamiques d’une scène, les intentions d’un personnage.
  • De l’écoute : envers soi, envers les autres, envers les retours.
  • Une sensibilité assumée : laisser vivre les émotions, sans les retenir ni les forcer.
  • Un sens du cadre et du rythme : comprendre les contraintes techniques tout en gardant la vérité du jeu.
  • De l’audace et de la patience : oser, accepter les refus, recommencer, persévérer.

Ce parcours m’amène aussi à de belles rencontres. Il me rend vivante, légère, joyeuse ! Déconnectée du temps. Connectée à moi. Ce n’est pas un enjeu professionnel, c’est un chemin de liberté. Et, je crois profondément que chacun peut l’emprunter, s’il en a envie.

Pourquoi l’image du kaléidoscope ?

Parce qu’il évoque un monde de couleurs, de reflets, de mouvements fascinants. C’est un symbole fort : la diversité, le changement permanent, la beauté éphémère. Il suffit d’un léger mouvement pour transformer la vision. Comme en nous.

Le kaléidoscope a inspiré des poètes, des designers, des photographes, des musiciens… Il a ce charme rétro, presque magique, qui évoque aussi l’enfance, les souvenirs, le regard émerveillé. Et il nous rappelle que, comme lui, nous sommes faits de multiples facettes. Certaines connues, d’autres encore à révéler.

Que nous crient les mots de Lyséa ?

Par sa volonté de vivre, de choisir, de prendre le temps d’explorer, d’expérimenter et de façonner son propre chemin par ce qui lui est porteur. Lyséa nous montre une vision du monde qui invite à songer aux merveilles qui nous animent, à les découvrir, à y être réceptif, même dans les plus courts instants. Et peut-être, à notre propre rythme, envisager de nouvelles façons de penser et de vivre sa vie.

À nos souvenirs ensemble

Frédéric, Lysea & Mélanie

Frédéric RANGANAYAGUY, Lyséa & Mélanie AÏNAROU CAVÉRY, Parc de la tête d'or, le 19 mars 2025 ©FR

Lysea

Lyséa & Frédéric, Parc de la tête d'or, le 19 mars 2025 ©MAC

Frédéric & Lyssa

Lyséa, Parc de la tête d'or, le 19 mars 2025 ©MAC

Rédigé par Mélanie AÏNAROU CAVÉRY

Coach engagée pour l’expression & l'apprentissage 💡

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